28.12.06


I sense there's something in the wind

That feels like tragedy's at hand

And though I'd like to stand by him

Can't shake this feeling that I have

The worst is just around the bend

And does he notice my feelings for him ?

And will he see how much he means to me ?

I think it's not to be...



What will become of my dear friend ?

Where will his actions lead us then ?

Although I'd like to join the crowd

In their enthousiastic cloud

Try as I may it doesn't last

And will we ever end up together ?

No I think not... It's never to become

For I am not the one...

5.12.06

Une île


"Nul homme n'est une île"...



Célèbre citation d'un célèbre écrivain dont j'ai oublié le nom : affirmation pathétiquement vraie...



Et bien que certaines de ces "îles" construisent entre elles des ponts d'hypocrisie, sous prétexte d'un instinct grégaire mal placé, toute personne finit par mourir seule... Seule dans son esprit du moins.



En attendant le jour inévitable où la triste réalité leur assène un bon coup de gourdin sur la tête, ces chers moutons que sont les humains se conduisent en moutons, un point c'est tout.



Et si au début les îles affirmées regardent les autres îles avec envie et jalousie, ce n'est que pour mieux les snober ensuite. En effet, cette capacité à se construire des liens que l'on pense indéfectibles peut sembler enviable au début... Mais de déception en désillusion, on cesse peu à peu de graviter sincèrement autour des autres pour choir sur son cul de constater qu'on n'est en aucun cas à l'abri des trahisons et des mensonges de ceux en qui on a placé sa confiance...



Aveugles et fous...



Pour ensuite sombrer à nouveau dans la dynamique orbitale au moindre signe d'accointance. Une miette de pain moisi est un festin pour qui croit avoir assez faim.


Ayant fait partie depuis mon enfance de ceux que l'on met à l'écart pour défaut de fabrication (l'intelligence supérieure à la moyenne en fait partie... si, si ! Les lunettes aussi), je n'ai eu que de rares et insipides aperçus de ces liens mystiques qui relient les îles entre elles. D'aucuns qualifieront ces liens de "ponts" (cf. notion d'île), je préfère les appeler "vortex", dans la mesure où un vortex est un passage qui s'ouvre pour un temps donné (généralement très court) entre deux points au hasard dans l'univers.



Non, nul homme n'est une île et il n'y a aucun pont pour relier les hommes ensemble... Tous les hommes sont des mondes différents, dispersés sur la planète, et parfois reliés, pour un temps, par un vortex qu'ils n'osent pas franchir, par peur du vrai visage de l'autre.



J'ai maintes fois franchi le passage, et maintes fois été déçue. Mais ce que j'ai trouvé parfois de l'autre côté, est inestimable, malgré sa temporalité...

30.11.06

Merci Nico !


Alors voilà. Voilà où on en est aujourd’hui de notre « si belle » humanité ! Si on continue à ce rythme cauchemardesque, il n’y aura plus rien de nos civilisations que quelques mourants. La faute à qui ?

Je vous laisse deviner la suite, qui n’est qu’un pamphlet ringard contre le mode de vie actuel des hommes, des femmes, et de leurs sales gosses mal élevés, malpolis et malpropres… Il y aurait trop de choses à dire, et je ne pense pas que ce soit plus agréable de lire ses quatre vérités que de se les entendre dire. Laissons les moralisateurs et les écolos bien-pensants s’occuper de ça voulez-vous ? Et à quoi bon déblatérer sans fin quand on n’agit pas ?

Tout ceci pour vous parler d’un homme que j’admire sans l’avoir jamais rencontré, parce qu’il agit vraiment en humaniste immodéré, et ce malgré la folie destructrice des hommes.

Cet homme, c’est Nicolas Hulot.

Comment le définiriez-vous ? Ringard ? À côté de la plaque ? Alarmiste ? Trop concerné par des événements qui le dépassent et nous dépassent tous ? Emmerdeur public ?

Que de reconnaissance, mesdames, mesdemoiselles, messieurs, pour cet homme qui essaie de vous sauver, vous et vos mioches, et les mioches de vos mioches, de votre propre duplicité !!!

Si je devais dîner avec la personne que j’admire le plus au monde, ce serait sans conteste avec lui, et si possible loin, mais alors très très loin du vacarme et de la pollution des villes.

Non content d’être quelqu’un de bien, et de se sentir touché par l’avenir de notre planète en grand danger, il est également quelqu’un d’intelligent et même de brillant. Pour information, je vous rappelle qu’il est l’auteur du « Syndrome du Titanic », et que si, disons 90 % des habitants de notre bonne vieille Terre étaient aussi responsables que lui, la situation aurait probablement déjà tourné en faveur de l’humanité présente et à venir.

Si tant est que nous ayons encore un futur potable ou vivable devant nous.

50 ans pour agir, ça vous paraît beaucoup ? À l’échelle de ce qui nous attend si nous continuons ainsi, c’est ridiculement peu.

Dans 50 ans, si la Terre est encore un endroit vivable, j’en aurai 72. Vous vous dites sans doute que vous, vous serez morts depuis longtemps ? Après tout, grand bien vous fasse ! Mais avez-vous pensé à votre descendance, et à celles des autres ? Alors remuez-vous, et plus vite que ça !