30.11.06

Merci Nico !


Alors voilà. Voilà où on en est aujourd’hui de notre « si belle » humanité ! Si on continue à ce rythme cauchemardesque, il n’y aura plus rien de nos civilisations que quelques mourants. La faute à qui ?

Je vous laisse deviner la suite, qui n’est qu’un pamphlet ringard contre le mode de vie actuel des hommes, des femmes, et de leurs sales gosses mal élevés, malpolis et malpropres… Il y aurait trop de choses à dire, et je ne pense pas que ce soit plus agréable de lire ses quatre vérités que de se les entendre dire. Laissons les moralisateurs et les écolos bien-pensants s’occuper de ça voulez-vous ? Et à quoi bon déblatérer sans fin quand on n’agit pas ?

Tout ceci pour vous parler d’un homme que j’admire sans l’avoir jamais rencontré, parce qu’il agit vraiment en humaniste immodéré, et ce malgré la folie destructrice des hommes.

Cet homme, c’est Nicolas Hulot.

Comment le définiriez-vous ? Ringard ? À côté de la plaque ? Alarmiste ? Trop concerné par des événements qui le dépassent et nous dépassent tous ? Emmerdeur public ?

Que de reconnaissance, mesdames, mesdemoiselles, messieurs, pour cet homme qui essaie de vous sauver, vous et vos mioches, et les mioches de vos mioches, de votre propre duplicité !!!

Si je devais dîner avec la personne que j’admire le plus au monde, ce serait sans conteste avec lui, et si possible loin, mais alors très très loin du vacarme et de la pollution des villes.

Non content d’être quelqu’un de bien, et de se sentir touché par l’avenir de notre planète en grand danger, il est également quelqu’un d’intelligent et même de brillant. Pour information, je vous rappelle qu’il est l’auteur du « Syndrome du Titanic », et que si, disons 90 % des habitants de notre bonne vieille Terre étaient aussi responsables que lui, la situation aurait probablement déjà tourné en faveur de l’humanité présente et à venir.

Si tant est que nous ayons encore un futur potable ou vivable devant nous.

50 ans pour agir, ça vous paraît beaucoup ? À l’échelle de ce qui nous attend si nous continuons ainsi, c’est ridiculement peu.

Dans 50 ans, si la Terre est encore un endroit vivable, j’en aurai 72. Vous vous dites sans doute que vous, vous serez morts depuis longtemps ? Après tout, grand bien vous fasse ! Mais avez-vous pensé à votre descendance, et à celles des autres ? Alors remuez-vous, et plus vite que ça !